Est ce que j'existe par moi-même ?

Et pourtant, j’avoue que je ne suis pas souvent bien remerciée en retour. Ce n’est plus comme avant. La politesse se perd.
Et puis c’est la plupart du temps moi qui invite, c’est toujours moi qui appelle pour prendre des nouvelles.

Des fois même cela me met en colère, mais je ne le dis pas, car c’est naturel, les autres vivent leur vie et je ne veux pas les envahir. Je respecte leur quotidien, et leurs envies, mais j’aimerais qu’ils aient un peu plus de reconnaissance.
Et le pire, c’est que je culpabilise d’avoir ce genre de pensées.

Honnêtement, car il va falloir que tu sois loyal avec toi, n’as-tu jamais vécu cela ? Pensé cela ?

Car si tu persistes dans l’honnêteté… que cherches-tu ?
Oui, à aider… à faire plaisir…
mais va encore plus loin… Que cherches-tu ?
???? Non ?

À te rendre utile ? Oui… mais pourquoi ?
Est-ce que quelqu’un te l’a demandé ?

N’as-tu pas l’impression de faire énormément pour attirer l’attention et le soutien de tes proches ?
N’as-tu pas le sentiment que c’est souvent pour rien, car ils ne te le « redonnent pas en retour » ?
C’est vrai, tu es contamment là pour eux, mais eux ne sont pas nécessairement là pour toi, ou alors tu sens bien que c’est un peu forcé, que c’est pour te faire plaisir sans être tout à fait sincère

Allons encore un peu plus loin…
N’as-tu pas l’impression d’exister au travers des autres ?
Je m’explique : est-ce que tu vis ta vie bien remplie, sans les autres ?
Si tout le monde te tournait le dos que deviendrais-tu ?

Ferme les yeux, imagine !
Tu te retrouves seul, sans personne sur qui compter. Que ressens-tu ?
Est-ce que tu éprouves un grand vide sous tes pieds, autour de toi ?
Est-ce que cela provoque même un malaise physique, mal au ventre, nausée, oppression, difficulté à respirer, voir panique.
Est-ce que tu peux sentir les larmes ou l’émotion monter devant cette solitude inconnue ?

Oui ça arrive. Bon ce n’est pas grave… tant que tu as du monde autour de toi.
Mais… une fois que tes enfants ont grandi et quitté le nid (syndrome du nid vide), une fois que ton couple tombe dans la routine et que ton conjoint vit sa vie associative, avec ses potes, et que tes amies sont toutes occupées… Comment vis-tu tout cela ?

C’est souvent à ce moment-là que les problèmes arrivent. Soit psychologiques, émotionnels, voire même physiques.
Pourquoi ?

Parce que la solitude t’est insupportable, mais que ne pas savoir vivre seule est une souffrance encore plus grande.
Parce qu’il est sûrement temps pour toi d’exister par toi même.

Tu redoutes cette ultime détresse plus que tout. Elle te fait peur. Tu penses même que tu préférerais mourir que de te retrouver isolée. Si si ! Je n’exagère pas, on me l’a déjà dit.
Cette solitude, ce n’est pas possible ! Même en rêve !

Que tu souffres, de la blessure d’abandon,
de la blessure de rejet,
de manque de confiance en toi,
de panique totale devant la solitude
ou de déficit de vie intérieure,
je t’invite à venir partager avec d’autres personnes
qui vivent exactement la même chose.

Je peux déjà te réconforter, tu n’es pas la seule. Loin de là.
Alors oui, ça rassure, mais ça ne règle rien.
Si tu veux enclencher l’amorçage d’une solution, il s’agit de commencer à comprendre ce qui se passe.

Cette fois-ci, je ne peux pas t’aider par mon expérience… Oui j’ai besoin des autres, car nous en avons tous besoin. Nous sommes des êtres sociaux et les interactions humaines font partie de notre développement et de notre épanouissement.
Mais j’ai une vie intérieure riche, habitée par la créativité, l’émerveillement et le ressenti et j’aime explorer ce qui se passe et comprendre.

Alors, oui, il y a des périodes où j’ai un peu plus envie du contact des autres, et oui, cela fait toujours plaisir quand on me remercie ou qu’on me donne des retours positifs, dans mon travail par exemple, mais je n’ai pas ce lien d’attachement qui me lie à l’autre.
Et j’ai aussi besoin de solitude pour me ressourcer.
Alors quand c’est choisi c’est différent !

Oui et non.
Si je sais identifier ma première souffrance, celle qui fait que j’ai horreur de la solitude, et bien celle-ci ne me fait plus peur. Donc qu’elle soit subie ou décidée ,peu importe, j’ai les potentiels pour la vivre.

Et cette souffrance est souvent bien cachée…
Alors je peux craindre la solitude, mais… si je l’apprivoise et que je suis capable de me retrouver seule, cela implique que je vais devoir me débrouiller seule, prendre des décisions, assumer, en un mot, être responsable…sans les autres...

Les peurs s’imbriquent les unes aux autres et finalement, qu’est ce que c’est confortable de rester au service des autres… Tant pis si j’endure, c’est moins de souffrance que de me retrouver seule et responsable…

J’ai choisi cette thématique, car c’est la problématique de beaucoup d’entre vous. Que vous parveniez à l’admettre ou pas.
Car bien sûr c’est très très difficile d’avouer sa dépendance aux autres, et ne vivre que par eux, que pour eux. C’est tellement normal dans ton esprit.

Alors si tu sens que c’est le moment de sortir de terre,
si tu as le courage de la transformation,
si tu souhaites comprendre comment ça se passe
et si tu veux découvrir la même problématique chez les autres et partager la tienne,
rejoins-nous !
 

Graines en cercle est une méthode douce pour t’aider dans cette démarche, car tu es entourée (et ça tu aimes ! ) tu partages avec d’autres, tu t’enrichis de leur expérience, tu débloques ta parole, tu réalises des prises de conscience et tout cela dans la bienveillance et la liberté.
Si cette problématique te parle, si tu sens que c’est le moment pour toi de devenir plus autonome émotionnellement et d’enfin exister par toi même, contacte-moi pour t’inscrire.

Dans ce Graines en Cercle, nous explorerons, cette thématique de la servilité, de l’ennemie qu’est la solitude, des blessures qui peuvent provoquer cela et en guest star, les Fleurs de Bach adéquate viendront à notre secours.

C’est le vendredi 12 mai 2023  à 19h30 en présentiel à Natzwiller ou en distanciel via Zoom au choix

Pour t'inscrire, contacte-moi sur francoise@grainesdeverveine