Nous n’avons pas été envoyés sur terre pour être une gentille fille, mais pour vivre et faire une expérience de vie.
La petite fille sage est une prison mentale. La petite fille sage est le sacrifice de la petite fille sauvage sur l’autel de ceux qui veulent la maîtriser. La petite fille sage est une mort lente de l’étincelle de vie qui nous a été donnée. C’est aussi la réussite d’une société patriarcale qui détruit la créativité pour mieux asseoir et conserver son pouvoir. Ca n'a l'air de rien mais c'est important dans nos conditionnements.
La petite fille sage c’est le couvercle de la marmite, bien fermé, bien scellé sur notre puissance imaginative, notre connexion au vivant.
La petite fille sage est une forme de vie comateuse, en hibernation où nous cherchons des leurres pour nous sentir vivantes (alimentation, réussite sociale, mère émérite. etc.)
La petite fille sage est tout sauf un choix de vie.
La petite fille sage est un choix , quand la peur de laisser couler notre puissance est plus forte. Quand l'attrait du confort et de la facilité l'emporte. Nous ne nous jettons pas spontanément dans le puit de la petite fille sage, mais souvent, nous choisissons d'y rester. Le monde autrement nous fait peur et nos souffrances actuelles nous parraissent plus douces que du bien-être à venir.
Le malheur connu plutôt que le bonheur inconnu.
La femme « sauvage » peut faire peur, car nous sommes déconnectés du « sauvage ». Mais la femme sauvage est simplement la femme qui s’écoute, qui innove, qui ose s’exprimer, défendre son territoire, qui ose la franchise sans crainte des conflits et qui expérimente sa vie en l’assumant pleinement.
La femme sauvage est libre, imprévisible, assumée, puissante. Libre de faire, de dire et d’être ce qu’elle veut.La femme sauvage est équilibrée dans son masculin et dans son féminin. La femme sauvage utilise sa puissance féminine pour créer. Le féminin sacré [ça crée] n’est pas autre chose que cela.
Elle ne laisse ni la peur ni le jugement dicter sa vie. Etre libre et en paix avec elle; être fière de qui elle est , être en amour avec elle.
La femme sauvage est dans la lignée des grandes femmes de l’histoire et de grandes icônes comme Marie Madelaine.
La femme sauvage offre ses dons au service de la communauté, de la terre, de la spiritualité.
Elle aime, guérit, prend soin, nourrit, comme elle est elle-même nourrie par la vie. Elle met à disposition son intuition, ses savoirs, elle transmet ses connaissances pour les générations suivantes.
La femme sauvage traverse ses peurs sans les combattre et ne se laisse pas commander.
La femme sauvage à une part révolutionnaire, de rébellion qui permet que le monde change.
Cette femme est en chacun de nous, mais elle doit être libérée.
La femme sauvage n’est pas violente, elle est puissante. À l’image du fleuve calme qui quand il déborde n’est pas violent, c’est juste une intensité non habituelle.
La femme sauvage peut être barricadée depuis plusieurs générations à cause d’un fardeau qui se transmet.L’empêcher de s’exprimer serait renoncer à notre propre nature, à tuer une partie de soi, à vivre à moitié, jamais pleinement satisfaite de la personne que nous sommes
On apprivoise SA femme sauvage petit à petit, car nous ne la devenons pas du jour au lendemain.Une femme bien dans sa peau et qui écoute son cœur est une inspiration pour beaucoup d’autres femmes. Ce qui dérange le plus chez la femme sauvage, c’est qu’elle affiche sa puissance.
On ne peut pas la dompter ou la dresser pour agir comme on aimerait. On ne peut pas la forcer à prendre moins de place, à faire ce qu’on attend d’elle. On ne peut pas la contrôler. Qui a la supervision de ta vie. Qui est le maître ? Qui détient le pouvoir sur tes choix, tes actes ?
Seulement toi ! Si tu le veux.